L’intérêt scientifique porté aux questions des vulnérabilités et des solidarités se présente comme un analyseur des évolutions sociétales à quatre niveaux au moins :
Cette recherche-action collaborative vise à comprendre les effets de l’implantation d’un Atelier et Chantier d’Insertion (ACI) dans des établissements pénitentiaires sur les parcours d’insertion des personnes placées sous main de justice. Le projet s’inscrit par ailleurs dans une dimension comparative entre Brest et Caen. Deux axes de questionnements structurent le projet : les effets sur les parcours d’insertion du point de vue des personnes placées sous main de justice, et les effets d’un point de vue plus structurel sur les interactions entre les différents acteurs impliqués dans le processus de réinsertion.
Pour le Département d’Ille et Vilaine, il s’agit de passer de la Protection de l’Enfance à la Protection de l’Enfant en améliorant la réactivité institutionnelle, les modalités d’évaluation et d’intervention sur les situations familiales, et en renforçant la continuité et la cohérence, la permanence et la disponibilité dans l’accompagnement éducatif et social des familles.
La recherche identifie les évolutions et les enjeux de l’accompagnement social tels qu’ils sont vécus par les acteurs en présence au croisement de leurs perceptions (élus, Directions, professionnels de première ligne, personnes bénéficiaires, étudiants et formateurs de l’intervention sociale).
L’enquête montre que les ressorts du bénévolat à la Fondation de l’Armée du Salut (FADS) sont multiples voire paradoxaux, mêlant orientations altruistes et préoccupations intéressées dans une dynamique qui mobilise les volontaires. Quelle que soit la spécificité des apports secteur par secteur (protection de l’enfance, grande exclusion, EHPAD, etc.), un point commun relie les différentes expériences de bénévolat : il apporte un surcroît de lien social et, par là-même, un surcroît de sens pour les différents acteurs de la FADS concernés, salariés et bénévoles. Dans les établissements de la FADS où le bénévolat est développé, le travail bénévole est étroitement inséré dans une organisation plus vaste, comme une composante de l’action.
Il fait l’objet d’un accompagnement et d’une régulation formalisés par des responsables salariés.
La recherche prend appui sur des structures diversifiées accueillant des mineurs afin d’étudier les phénomènes de violence telles qu’elles sont identifiées et vécues par les enfants, les parents et les professionnels.
Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, un programme de Recherche-Intervention embarque, en 2021, un collectif de chercheurs (ASKORIA, Collège Coopératif en Bretagne), de professionnels de terrain et personnes accompagnées sur les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes d’Armor.
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Cette recherche sur les parcours de santé vise à mieux comprendre les difficultés d’accès, les facteurs de non-recours ou de ruptures d’accompagnement ainsi que leurs rapports aux institutions sociales et sanitaires, à travers des expériences vécues des parents. Avec une approche de « géographie sociale de la santé », la question de recherche s’est principalement intéressée aux inégales possibilités des familles à mobiliser des ressources pour accéder aux soins et à l’aide sociale au sein de leurs espaces de vie. Les conclusions de cette recherche ont vocation à nourrir la réflexion, la formation et les décisions des pilotes et des professionnels des secteurs social et sanitaire.
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Cette recherche s’intéresse aux évolutions du rôle traditionnel d’un bailleur social engagé dans un dispositif visant l’insertion socio-professionnelle des habitants d’un quartier rennais dit prioritaire. La focale est placée sur le rôle des gardiens d’immeuble dans leur quotidien de travail comme analyseur d’une politique de la proximité.
La recherche a permis de mettre en lumière la façon dont les acteurs de l’accompagnement social, ainsi que les jeunes concernés, mobilisent la notion d’« autonomie », pour justifier de la sortie des dispositifs d’accueil en protection de l’enfance à la majorité.
Avec ce projet d’expérimentation marquant une forte volonté politique, le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine a souhaité acter un morcellement des mesures en protection de l’enfance, et ainsi mettre en avant l’enjeu de renforcement des continuités entre les mesures et intervenants sociaux, la nécessaire fluidité dans les passages entre aide administrative et décision judiciaire.
L’accompagnement scientifique de l’expérimentation se positionne sur 2 axes : l’impact des différents types de ruptures de parcours des enfants / jeunes accompagnés, d’une part, et les continuités qui peuvent et doivent être encouragées autour de la protection de l’enfance, d’autre part.
Méthodologie de l’Expérimentation de la mesure unique en protection de l’enfance